(Le Revenu) (…) L’option pour le barème progressif permet en effet de conserver l’abattement de 40 % sur les dividendes, les abattements pour durée de détention (uniquement pour les titres acquis avant le 1er janvier 2018) et la déductibilité de la CSG à hauteur de 6,8 %. (…) Mais attention, l’option est globale. Vous ne pourrez pas opter par exemple pour le prélèvement forfaitaire pour les dividendes et renoncer au PFU pour vos plus-values ou vis versa. (…) Le choix dépend de votre tranche d’imposition et de la nature de votre revenu. L’analyse doit se faire au cas par cas, sachant qu’elle ne vous engage pas sur la durée. Vous pouvez conserver le PFU une année et opter pour le barème progressif l’année suivante. Depuis le 1er janvier 2018, le PFU s’applique d’office sur les dividendes et les intérêts, dès leur perception. La renonciation au PFU doit se faire sur votre déclaration de revenu. L’impôt déjà acquitté au titre du PFU viendra alors en déduction de l’impôt dû. Pour les plus-values, c’est différent. Les gains ne sont fiscalisés qu’une fois déclarés, et le cas échéant déduction faites des moins-values de l’année ou en report.
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